samedi 21 juillet 2012

2 iéme journée d'action des Sollac Lorraine (ArcelorMittal) à Lausanne - 21_07_2012 -

NAISSANCE DES ... HARCELEURS MITTAL A LAUSANNE (SUISSE) !

Manifestation de sidérurgistes lorrains devant le CIO ce vendredi 20 et samedi 21 juillet à Lausanne

Les sidérurgistes lorrains manifestent devant le siège du CIO à Vidy
Neuf métallurgistes de l'usine ArcelorMittal, soutenus par une quinzaine de sympathisants, ont manifesté vendredi après-midi devant le siège du CIO à Vidy.
Depuis 2011, les travailleurs mènent un combat quotidien contre la fermeture de leur usine à Florange, en Lorraine. Ils dénoncent le cadeau fait par le CEO, Lakshmi Mittal, aux organisateurs des Jeux olympiques de Londres: une tour de 120 mètres de haut édifiée à côté du stade olympique. Coût total: 24 millions d'euros.
De plus, le CEO de la firme et son fils devraient figurer parmi les porteurs de la flamme olympique à traver les rues de Londres le 26 juillet prochain. La goutte qui fait déborder le vase pour ces ouvriers. Ce vendredi, symboliquement, ils ont éteint une torche devant le CIO.
Les métallurgistes resteront encore un jour dans la capitale vaudoise. Ils invitent notamment la population à les rencontrer samedi matin au marché de la Riponne, mais aussi devant le musée olympique éphémère dès 14h.(24 heures)

vendredi 20 juillet 2012

Front commun contre Mittal et pour Ulcos le 19 juillet 2012 à Florange

Front commun contre Mittal et pour Ulcos 19 07... par littleboy57100

Lausanne: une poignée de sidérurgistes lorrains devant le CIO

Une poignée de sidérurgistes lorrains ont manifesté vendredi devant le siège du CIO à Lausanne. Ils ont dénoncé le fait que la flamme olympique sera portée à Londres par le fils de Lakshmi Mittal, patron d'ArcelorMittal, qui menace de supprimer des emplois à Florange, voire de fermer le site.
Appuyée par des syndicalistes suisses, la petite dizaine de sidérurgistes est arrivée de Moselle le jour même. Elle doit rester encore samedi à Lausanne pour aller distribuer des tracts au marché puis devant le bateau à Ouchy qui remplace le Musée olympique actuellement fermé.
"L'acier lorrain vivra", pouvait-on lire sur la grande banderole portée devant le CIO et portant les logos de la CGT, CFDT et FO. Les sidérurgistes ont ensuite éteint "une flamme de la honte", estimant que les valeurs de l'olympisme n'avaient rien à voir avec le patron d'ArcelorMittal, qualifié de "prédateur". Quelque 3000 emplois seraient supprimés sur le site intégré de Florange.
Les manifestants ont souligné qu'ils attendaient du nouveau gouvernement français qu'"il tienne ses promesses" et oblige par exemple un propriétaire à vendre une usine, au lieu de la laisser agoniser en évitant ainsi la concurrence. Selon eux, ArcelorMittal avait promis des centaines de millions d'euros d'investissement mais rien ne s'est concrétisé. Des repreneurs seraient en outre intéressés mais ne reçoivent pas de réponse.
Ailleurs, toujours moins cher
A leurs yeux, le combat à mener est "européen", car les problèmes se retrouvent au Luxembourg, en Belgique, en Espagne et en Allemagne. Pour ArcelorMittal, "ailleurs c'est toujours moins cher", a dénoncé un manifestant en référence aux achats d'usines par le groupe en Inde, en Chine ou au Mexique.
A Florange, "toute la vallée sera morte" si le site industriel est "détruit". Les manifestants ont voulu "montrer qui est Lakshmi Mittal qui a dépensé 24 millions d'euros pour édifier à côté du stade olympique à Londres une tour de 120 mètres de haut, alors qu'"un génocide industriel" a lieu en Europe.

ArcelorMittal condamné pour discrimination

Le groupe sidérurgique ArcelorMittal a été condamné vendredi pour discrimination syndicale à l'encontre de quatre salariés représentants du personnel CFDT. L'entreprise doit leur verser des indemnités d'un total de près de 450.000 euros. A cette somme, s'ajoutent 3.000 euros par personne au titre du préjudice moral.

Ces quatre salariés avaient été embauchés à la création de l'usine, en 1973.

En novembre 2011, la cour d'appel d'Aix-en-Provence avait confirmé la condamnation du groupe sidérurgique, numéro un mondial du secteur, pour discrimination syndicale aux dépens de onze salariés représentants du personnel CGT. ArcelorMittal avait été condamné en novembre 2009 par le conseil de prud'hommes de Martigues.

ArcelorMittal : les syndicats mettent en avant une étude qui démontre la viabilité du site de Florange

A l'issue d'une rencontre à huis clos avec un cabinet spécialisé, les organisations syndicales et les élus régionaux en sont convaincus  : Florange peut être rentable, à l'image des petits aciéristes européens comme le suédois SSAB, l'allemand Salzgitter, ou le l'autrichien Voestalpine.

Hauts-fourneaux toujours à l'arrêt, chômage partiel dans l'activité emballage, nouveau plan de réduction des coûts, projet Ulcos de captage de CO2 dans les choux... malgré l'avalanche de mauvaises nouvelles qui s'abat sur eux, les représentants des salariés de Florange ne baissent pas les bras. Jeudi, lors d'une réunion à huis clos dans la mairie de la commune à laquelle étaient invités les élus régionaux et le sous-préfet de Thionville en charge du dossier, ils ont pris connaissance d'un rapport d'experts indépendants commandé par le gouvernement Wallon qui conclut à la viabilité de l'aciérie intégrée mosellane. Selon ces experts, seule la volonté d'ArcelorMittal de ne plus investir et de privilégier la rentabilité, fragilise l'usine lorraine.
« Même si la demande européenne est conjoncturellement faible, il n'y a pas de surcapacités de production d'acier qui justifierait la fermeture d'un -ou plusieurs -site, notamment positionné sur les aciers spéciaux . La demande européenne annuelle se situe autour de 200 millions de tonnes », affirment les auteurs de cette étude à laquelle « Les Echos » ont eu accès. Réduire la voilure, conduirait l'Europe à dépendre des importations.

Chercher un nouvel opérateur industriel

L'étude met en avant les résultats de petits aciéristes, tels que SSAB en Suède, Salzgitter (Allemagne) ou Voestalpine (Autriche) : ces opérateurs, qui présentent des similitudes avec Florange, avec une production annuelle de l'ordre de 2,5 à 6 millions de tonnes d'aciers spéciaux, n'ont cessé d'investir, et ils ont globalement maintenu leurs effectifs. La CFDT propose de chercher un nouvel opérateur industriel qui s'impliquerait avec les collectivités territoriales, l'Etat, et les partenaires sociaux. « Des groupes ont manifesté leur intérêt a la reprise du site », assure un de ses représentants. FO et la CGT envisagent carrément la nationalisation de l'usine.
Sans attendre les conclusions, fin juillet, de la mission d'expertise menée à Florange par Pascal Faure à la demande d'Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, les participants à la réunion ont convenu de la nécessité de promulguer une loi, promise par François Hollande durant la campagne, obligeant Arcelor, si la fermeture se confirme, à céder ses installations.
Les députés Michel Liebgott (PS) et Anne Gromersh (UMP) vont inciter leurs collègues de l'Assemblée à adopter ce texte, qui sera soutenu localement par un pacte territorial conclu entre élus régionaux et départementaux.
Dans le même temps, il faut que l'Etat fasse pression sur Bruxelles en faveur du projet Ulcos, a déclaré le président (DVD) du conseil général de la Moselle, Patrick Weiten. « Ce projet est vital pour la sidérurgie lorraine», a poursuivi le président du Conseil économique et social de Lorraine, Roger Cayzelle. « Avec Ulcos, nous établirons un rapport de forces avec ArcelorMittal », ajoute le président (PS) de la Région Lorraine, Jean-Pierre Masseret.

Les Echos.fr

Sauver la sidérurgie avec ou sans Mittal

Parlementaires, élus régionaux et départementaux lorrains ont demandé hier au gouvernement de « faire pression » sur la Commission européenne pour faire de l’usine ArcelorMittal de Florange un site pilote de captage-stockage de CO2.
 Photo Dominique STEINMETZ


Un geste fort de l’Etat. C’est finalement la même attente qui est partagée par les représentants syndicaux d’ArcelorMittal (CFDT, CGT, FO) et des parlementaires, des élus du Département et de la Région réunis hier, à la mairie de Florange, pour une nouvelle table ronde autour de la situation du site sidérurgique.
Une semaine après avoir rencontré le préfet de Région et mis une nouvelle fois sur la table ses craintes de voir disparaître la filière liquide intégrée, l’intersyndicale voulait laisser les pouvoirs publics locaux s’exprimer.
Sur la même ligne, Jean-Pierre Masseret (Région) et Patrick Weiten (CG57) ont évoqué ce qui pourrait être la base d’un Pacte territorial réaffirmant la volonté de maintenir la sidérurgie lorraine et européenne avec un élément fort de compétitivité autour du projet Ulcos. « Un front uni en pour défendre Ulcos est aujourd’hui prioritaire », a insisté Patrick Weiten, le président du Département. « Si nous sommes sur le podium à la rentrée, Ulcos permettra de sauver la sidérurgie avec ou sans Mittal. »
Mais ce procédé de captage de CO 2, retenu dans la short list des projets susceptibles d’être financés par la Commission européenne (lire RL du 14 juillet), est un serpent qui se mord la queue. Ulcos pourrait sauver les hauts fourneaux mais pour mettre en place ce projet, il faut des installations qui fonctionnent…
Et l’arrêt prolongé des hauts fourneaux d’Hayange est bien ce qui alarme depuis bientôt un an. « Qu’est-ce qu’on fait en attendant la mise en place d’Ulcos ? Qu’est-ce qu’on fait si l’Europe dit non ? L’urgence, c’est de redémarrer ! », exhortent les militants de la CGT.

Chercher un repreneur

« L’Etat doit poser une question simple, savoir ce que veut Mittal », a encore relevé Patrick Weiten. Mais pour beaucoup autour de la table, hier, il n’était plus temps de se poser la question. Pour le député PS Michel Liebgott, « Il ne faut pas se voiler la face. Aujourd’hui, c’est toute la sidérurgie de Mittal en Europe qui est menacée ».
Dès lors, la question d’un repreneur est clairement posée. Et au préalable, celle de la loi promise par François Hollande dont l’urgence a été soulignée par tous. « Est-ce qu’il y aura un repreneur ? Quel sera-t-il ? Faudra-t-il envisager une prise de participation de l’Etat ? » Telles sont désormais les questions clairement posées.

LE REPUBLICAIN LORRAIN

jeudi 19 juillet 2012

AVENIR DE LA SIDÉRURGIE LORRAINE : RÉUNION-DÉBAT EN MAIRIE DE FLORANGE LE 19 JUILLET 2012










Une réunion de travail autour de l’avenir de la sidérurgie lorraine, regroupant les élus locaux, représentants de l’intersyndicale d’ArcelorMittal Florange et du cabinet d’expertise SYNDEX, et d’autres invités s’est déroulée, jeudi 19 juillet 2012 à partir de 17h, en Mairie de Florange.
De nombreuses personnalités politiques étaient présentes : Jean-Pierre Masseret, Président de la Région Lorraine, Patrick Weiten, Président du Conseil Général de Moselle, Philippe Tarillon, président de la Communauté d’Agglomération du Val de Fensch et Maire de Florange, François Marzorati, sous-préfet de Thionville, Gisèle Printz, sénatrice de la Moselle, Michel Liebgott, Député-Maire de Fameck et Anne Grommerch, conseillère régionale de Lorraine, ainsi que Roger Cayzelle, président du Conseil Économique, Social et Environnemental de Lorraine (C.E.S.E.L.).
Cette table ronde, organisée à l’initiative de l’intersyndicale suite à l’annonce par la commission européenne de la « shortlist » NER 300 (dans laquelle le projet d’enfouissement de CO2, ULCOS, se classe 8ème), débuta par une présentation, à huis-clos, des conclusions tirées par le cabinet d’expertise SYNDEX, point d’entrée des échanges.

mardi 17 juillet 2012

Allumage du Haut Fourneau de Londres le 26 juillet 2012

Réaction de Michel Liebgott sur ULCOS

Interview de Michel Liebgott par France3Lorraine

Fer Blanc : Mittal privilégie le site de Liège

Publié le 16/07/2012 | 07:52 Trémery - Borny - PSA supprime 94 emplois

Les syndicalistes assemblés pour protester contre le suppressions de postes ont brûlé des pneus
Jérôme Contat, CGT PSA Metz-Borny : "L'avenir de... par France3Lorraine

Pour faire face à "la conjoncture économique dégradée", Philippe Varin, Président du Directoire de PSA Peugeot Citroën, a présenté jeudi 12 juillet 2012 un "projet de réorganisation de la base industrielle française de la division automobile du Groupe et de redéploiement des effectifs, ainsi que le dispositif d'accompagnement proposé aux salariés" au Comité Central d'Entreprise de Peugeot Citroën Automobiles.

Cette réorganisation s'accompagne de 8 000 suppressions d'emploi touchant de nombreux sites en France et s'accompagne de la fermeture de celui d'Aulnay-sous-Bois.


Les sites lorrains sont également impactés : 52 postes sont supprimés à Trémery (9 postes de cadres, 32 de techniciens et agents de maîtrise, 11 d'ouvriers) et 42 postes à Metz-Borny (5 postes de cadres, 16 agents de maîtrise, 21 d'ouvriers).

Ces suppressions de postes devraient s'accompagner de départs volontaires sans licenciements secs.
Les conditions de départ de ces salariés et de suppressions des postes seront annoncées le 26 juillet 2012.

Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement productif, a précisé de son côté qu'il recevra les syndicats du groupe PSA Peugeot Citroën mardi 17 juillet à 18h30.


Réactions de la CGT à Borny :

"La fermeture en France d'une usine terminale touche quoiqu'il arrive les usines de fabrication", a réagi dans un communiqué la CGT de l'usine Metz-Borny (2.000 salariés) qui produit la moitié des boîtes de vitesses du groupe automobile.
Pour Metz-Borny, "les commandes pour le Mercosur (communauté économique regroupant dix pays d'Amérique du Sud)ne sont pas au beau fixe et les envois de boîtes de vitesses en pièces détachées à destination de l'Iran sont tombés à zéro depuis le début de l'année pour des raisons géopolitiques et financières", a précisé le syndicat CGT qui appelle à un rassemblement vendredi devant le site.

France 3 Lorraine était sur place et vous propose de découvrir les photos prises le vendredi 13 juillet.

Première réaction syndicale :


La CGT tracte pour dénoncer les suppressions... par France3Lorraine

Les deux sites de Moselle impactés :

L'usine PSA de Metz-Borny est en activité depuis 1969. Premier employeur privé de l'agglomération messine, elle produit quotidiennement quelque 6.000 boîtes de vitesses (Fiche Wikipedia).

Principal site de production de moteurs de PSA Peugeot Citroën, l'usine PSA de Trémery a été ouvert en 1979 par Citroën ; avec l'usine de boîtes de vitesses de Metz-Borny, il formait la filiale Société de Mécanique Automobile de l'Est (SMAE).
Le site est situé sur la zone industrielle de Garolor-eurotransit à proximité des autoroutes A4 et A31, à cheval sur les communes d'Ennery, Ay sur Moselle et Trémery (Fiche Wikipedia).

CP : LE PROJET ULCOS CLASSÉ 8ÈME DANS LA SHORTLIST DES PROJETS RETENUS

Article de la ville de Florange. Un grand merci à Philippe Tarillon.

"Je ne peux que m’étonner face à la valse hésitation de la Commission Européenne quant à l’avenir du projet ULCOS. Jeudi 12 juillet dernier, la Commissaire Européenne à l’action climatique, Connie Hedegaard, faisait publier la liste de 8 projets retenus, dont ULCOS. Son porte parole a bien précisé à ce moment qu’il ne s’agissait que d’une liste où tous les projets étaient à égalité.
À ce jour, il se confirme que la liste préparée par la B.E.I. et validée par la Commissaire en charge du réchauffement climatique, comprend un classement et que ULCOS est classé en 8 ème position. Le point positif est qu’ULCOS figure BIEN sur cette short list, mais rien n'est acquis, loin de là, puisque seuls 2 ou 3 projets seront retenus. Il faudra la mobilisation de tous, et au plus haut niveau, pour obtenir une décision positive. Il est vrai que la stratégie de Mittal, avec l'arrêt sine die des installations, ne facilite pas la tâche.
Je m’étonne par ailleurs de la composition de cette short list. En effet sur les 8 projets retenus, on ne compte pas moins de 4 projets britanniques et parmi les deux figurant sur la liste complémentaire, un autre projet britannique. Est-ce là la récompense pour le Royaume-Uni de son militantisme européen ? J'ignorais qu’ils étaient à ce point impliqués dans la lutte contre le réchauffement climatique !
Je ne cesserai de m'employer à la mobilisation autour du projet ULCOS. Toutes les forces politiques, économiques et sociales doivent intervenir, maintenant. Tous les élus nationaux, européens et locaux doivent en faire de même. Nous pouvons compter sur la mobilisation des pouvoirs publics et au plus haut niveau, François Hollande ayant apporté clairement son soutien à ULCOS auprès du Président Barroso dès le 30 novembre 2011.
J'ajoute qu'ULCOS est le seul projet français qui figure dans la short list qui a été portée à notre connaissance. Il est impensable que la France ne figure pas dans la liste finale de NER 300. "
"On ne lâchera rien !"
Philippe Tarillon
Maire de Florange
Président de la Communauté d’agglomération du val de Fensch
Président du groupe socialiste et républicain du Conseil général de Moselle

Soutien de Manu Chao aux ArcelorMittal de Florange.

Motion de soutien au projet Ulcos (appel aux 577 députés)

Nous, députés de la République Française, soutenons le projet Ulcos. A l'instar de la France, l'Union Européenne doit accompagner cet investissement qui permettra, en plus de pérenniser le site intégré de Florange, d'être les seuls au monde à produire un acier propre.
Ulcos est un projet qui répond aux exigences environnementales, économiques, sociales et sociétales. En validant le co-financement, l'Europe obligera Mittal à respecter ses engagements et ainsi asseoir durablement l'industrie sidérurgique dans nos territoires. Elle conforterait une véritable politique industrielle indispensable surtout en ces temps de crise profonde.
Enfin, Ulcos répond également aux exigences du protocole de Kyoto approuvé et ratifié par l'UE.

lundi 16 juillet 2012

«Cette décision doit soulager Mittal»

Le syndicaliste français Édouard Martin et ses amis ont ironisé sur la décision de la Commission européenne de retenir en dernière position le programme Ulcos parmi huit projets.
























«Barroso, Mittal, même combat contre les petites gens». Sur son compte Facebook, le syndicaliste CFDT d'Arcelor Mittal, Édouard Martin, ne mâche pas ses mots après l'annonce par la Commissaire européenne au changement climatique d'une «short list» de projets pour les énergies renouvelables et technologies sobres et destinés à être financés par l'Europe. Le projet de captation et de stockage de C02 baptisé Ulcos, considéré comme l'une des dernières chances de sauver le site de Florange, figure parmi cette liste, mais ne se classe que huitième... sur huit.
«Cette annonce est un véritable scandale et doit très certainement soulager Mittal», scande Édouard Martin, estimant que l'abandon du projet Ulcos condamne Arcelor Mittal à fermer ses deux hauts-fourneaux florangeois. «Nous l'avions affirmé depuis le début de ce conflit que l'on ne pouvait compter que sur nous-mêmes. Les sidérurgistes doivent sortir dans la rue et hurler leur dégoût de cette Europe là».
Parmi les sept autres projets sélectionnés, quatre concernent à eux-seuls le Royaume-Uni, la France (Ulcos), la Pologne (Belchatow), les Pays-Bas (Green Hydrogen) et l'Italie (Zero Emission Porto Tolle) devant se partager la moitié des autres programmes. La Commission européenne a par ailleurs déclaré que seuls les deux ou trois meilleurs projets seront sélectionnés. 1,3 à 1,5 milliards d'euros seront alors alloués pour les financer. Mittal exigerait environ 250 millions d'euros de la part de l'Union Européenne pour financer Ulcos, soit environ 30% du coût total.

Montebourg tente de mobiliser les Etats face aux fermetures de hauts fourneaux ArcelorMittal


Au Luxembourg, pays où le groupe sidérurgique a son siège, le ministre a plaidé pour des «actions communes».

Le ministre français du Redressement productif Arnaud Montebourg a tenté lundi de convaincre le Luxembourg d’engager des «actions communes» pour contrer la politique industrielle du groupe ArcelorMittal, qui multiplie la fermeture de hauts-fourneaux en Europe.
En déplacement à Luxembourg, siège du groupe sidérurgique ArcelorMittal, Arnaud Montebourg a rencontré lundi son homologue luxembourgeois, Etienne Schneider.
«Je cherche à construire une réaction des Etats face à la puissance d’un groupe comme ArcelorMittal», a déclaré le ministre français à son arrivée au ministère luxembourgeois de l’Economie.
«Ces discussions, pour l’instant, ne sont pas publiques, mais elles pourraient avoir quelques débouchés d’actions communes», a-t-il indiqué.
«Il est important d’avoir des contacts directs avec mes homologues ministres de l’Industrie dans toute l’Europe, concernés par les implantations d’ArcelorMittal», a déclaré Arnaud Montebourg, soulignant que «les Etats européens doivent maîtriser les aciers qui sont des produits de base pour le reste de leurs industries». «La maîtrise, cela suppose parfois l’action commune», a déclaré le ministre.
ArcelorMittal a mis à l’arrêt, à titre temporaire, plusieurs sites industriels en Europe, expliquant que la demande d’acier en Europe n’avait pas retrouvé ses niveaux d’avant la crise de 2008 : les hauts-fourneaux de Florange en Lorraine sont à l’arrêt depuis l’automne 2011.
Ailleurs en Europe, ArcelorMittal a décidé récemment la fermeture définitive de hauts-fourneaux à Liège (Belgique) et à Madrid. Au Luxembourg, les hauts-fourneaux de Schifflange sont également à l’arrêt pour une durée indéterminée et la production du site de Rodange a été mise au ralenti.
Arnaud Montebourg a entamé une tournée des pays européens touchés par l’arrêt d’usines d’ArcelorMittal. Il doit encore se rendre en Espagne et en Allemagne.

Tour de France 2012 : Arrivée Metz (dernier virage)

dimanche 15 juillet 2012

Ulcos à Florange : le projet en danger, mais retenu par l’Europe

Le projet industriel Ulcos de Florange (Moselle) qui doit « sauver » l’avenir des hauts-fourneaux d’ArcelorMittal est retenu par l’Union européenne. Néanmoins il est classé huitième alors que la commission ne financera que trois projets. Les élus et les syndicats sont inquiets.


Ulcos, projet de captage et de stockage de CO2 qui doit voir le jour en Moselle est sous les nuages. L'Europe doit contribuer à hauteur de 250 millions d'euros environ sur un investissement total de l'ordre de 650 millions. Sans l’Europe, la future infrastructure qui favorise l’industrie lourde sobre en carbone est l’espoir des salariés d’ArcelorMittal à Florange qui connaissent une fermeture partielle du site mosellan. Les deux hauts-fourneaux sont à l’arrêt depuis un an.

Selon  le quotidien Les Echos,  la commission européenne a classé des projets qui doivent bénéficier du soutien financier de l’Europe selon leurs chances d’être retenu. Ulcos a été classé huitième alors que trois projets seulement seront retenus à la fin de l’année 2012. L’Europe nuance toutefois l’ordre de ce classement qui pourrait enterrer Ulcos. « Il s'agit d'un classement préliminaire, la hiérarchie peut encore changer », a déclaré une porte-parole, Connie Hedegaard, la commissaire au climat indique le quotidien économique.

« Bruxelles laisse tomber Florange »



Schéma du projet Ulcos de Florange qui devrait démarrer à la fin 2013.
Photo : DR

La Tribune quant à elle est plus catégorique et affirme que « Bruxelles laisse tomber Florange ». Le site internet indique que les fonds qui doivent être versés par la Banque européenne d’investissement (BEI) ont peu de chance de se retrouver dans les poches du projet industriel lorrain.

Le maire de Florange affiche sa satisfaction. « Je me réjouis qu’Ulcos figure bien dans la liste "finale" de 8 projets dans le rapport de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) qui était annoncé pour février 2012. Il ne figure aucun classement autre qu’alphabétique dans cette liste. » note-t-il dans un communiqué envoyé à la presse. Enfin l’élu local rappelle l’engagement de François Hollande, président de la République dans la réalisation d’Ulcos. « Dès le 30 novembre dernier, François Hollande, comme il s’y était engagé, s’était rendu à Bruxelles auprès du président Barroso pour apporter son soutien à Ulcos. » a poursuivi le maire socialiste alors que Hollande alors candidat s’était rendu à Florange pour soutenir les sidérurgistes.

Ulcos n’est pas définitivement mort puisqu’il peut espérer une remontée dans le classement émis par l’Europe surtout si d’autres projets se retirent de la course. Une décision finale quant à un soutien financier important à l’aide de fonds européens pour Florange devrait intervenir à la fin de l’année. L’objectif est de démarrer le captage de CO2 à la fin 2013. 

Marche olympique de la sidérurgie le 26 juillet 2012

Le 26 Juillet 2012 aura lieu une marche olympique à FLORANGE (Moselle) A 31 direction LONGWY, sortie FLORANGE. Départ à 14h devant les Grands-BUREAUX de FLORANGE.
Production LOREINA Tv 2012
Sans commentaire. Le monde dans lequel nous vivons "fabrique" ces exclus là. La crise profite à certains et anéantit d'autres. Mais de quelle crise parlons nous ? Celle de finance ou celle des politiques qui oublient leur principales missions: être au service de la population. Le rôle du politique est de redonner un équilibre à la vie et d'interdire toute violence envers ces "oubliés". Réflexion d'un instant.


« Pour aider les pauvres on ne peut pas toujours rester dans la légalité. Je préfère avoir sur la conscience une porte fracturée qu’un SDF mort de froid. » - Charles Hoareau -

La grande fierté de son père (Merci au maire de Florange pour son investissement)

Parce qu’il a choisi un stage proche de la Lorraine pour s’occuper de ses parents, Philippe Tarillon s’est fait mal voir. Photo DR

A l’époque, l’école rayonne encore rue de l’université à Paris. Son déménagement pour Strasbourg n’est pas encore à l’ordre du jour. «  La phase d’acclimatation n’a pas été simple. La diversité sociale n’est pas la principale vertu de l’école. Tout me renvoyait vers mon milieu d’origine. Heureusement, je me suis rapproché des élèves issus du concours interne, celui réservé aux fonctionnaires. Il y avait là un certain Louis Quétier, 40 ans, pur produit du PC. D’autres en revanche s’appelaient Denis Olivennes, Nicolas Baverez, Marc-Antoine Jamet… », se souvient Philippe Tarillon, maire de Florange. Tous sortiront, comme lui, de la promotion Michel de Montaigne en 1988.
Diplômé de Sciences Po Paris, intégré après un premier prix au concours général en économie, Philippe Tarillon franchit les épreuves du concours externe… pour se retrouver stagiaire Ena comme directeur de cabinet du préfet de Chaumont : «  Alors que beaucoup préféraient les lointaines ambassades, j’ai demandé à me rapprocher de la Lorraine, en raison de la santé précaire de mes parents. Un choix que m’a fait payer mon directeur de stage auquel je réserve depuis un chien de ma chienne. Pourtant, ce sont ces périodes de stages qui ont été les plus formatrices même si cela ne m’a pas encouragé à persévérer dans la préfectorale ».
La grande fierté de son père, une certaine idée de son rôle au service de l’intérêt général, les missions passionnantes exercées… Philippe Tarillon ne regrette pas son passage par l’Ena.
Même si sa réussite lui a parfois valu quelques sarcasmes de certains « amis » politiques. Lui-même n’hésite pas à critiquer «  l’opacité du mécanisme du sacro-saint classement » sanctionnant le cursus. Et les conséquences qui en découlent : «  Que des élèves frais émoulus soient bombardés dans certains grands corps d’Etat sur la seule base de ce classement sans même n’y avoir jamais effectué un stage me semble absurde, tout comme l’interchangeabilité entre hauts fonctionnaires de droite et de gauche générant dans les cabinets une communauté de pensée et d’intérêt ».

ULCOS sélectionné ? 13 juillet 2012

ulcos sélectionné 13 07 2012 par littleboy57100

Le train à chaud de Florange - vue de 2004 -

Une des plus belles magies du monde de l'Acier. Monde de Lumière et de Chaleur Humaine ...