Edouard Martin (CFDT), à l’issue d’une réunion avec des députés. |
«Un des aspects de la stratégie d’Arcelor consiste à opposer les travailleurs entre eux. Nous devons empêcher que les salariés de Liège s’opposent à ceux de Florange, il faut défendre l’industrie métallurgique européenne dans son ensemble», a dit Mme Berès.
«Jusqu’à présent, le commissaire à l’Industrie Antonio Tajani et le président de la Commission José Manuel Barroso se renvoyaient la balle. On va tenter de pousser la Commission européenne à avoir une politique industrielle», a expliqué l’eurodéputée EELV française Sandrine Bélier.
«La démarche d’aujourd’hui est une première, mais nous sommes dans une situation d’urgence. Mittal n’investit plus dans ses outils, il faut agir», a-t-elle ajouté.
«Nous souhaitons faire adopter par le Parlement un rapport d’initiative qui appellerait par exemple à la mise en place d’une réglementation contraignante en terme de restructuration», a-t-elle conclu.
D’après M. Martin, ArcelorMittal a supprimé 40.000 emplois en Europe depuis 2006.
Une quarantaine d’ouvriers de Florange s’étaient rassemblés devant le Parlement le temps de la réunion.
Les hauts-fourneaux du site lorrain sont à l’arrêt depuis l’automne 2011 et au moins jusqu’à la fin de l’année. ArcelorMittal, qui a décidé récemment la fermeture définitive de hauts-fourneaux à Liège (Belgique) et Madrid, assure qu’il ne s’agit que d’une mise en veille temporaire rendue nécessaire par une demande insuffisante.
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