"On est encore loin d'un accord. Ce que propose la direction actuellement est imbuvable". Ce commentaire, c'est celui des syndicats à l'issue de près de 15 heures de négociations (qui ont été suspendues peu avant 1h du matin). En réalité, la direction liégeoise d'ArcelorMittal est arrivée au bout du mandat dont elle disposait pour les négociations. Et comme aucun accord ne se dessine à l'heure actuelle, elle va devoir contacter dès ce matin le directeur de la branche plat carbone Europe de l'entreprise afin d'obtenir une marge de manœuvre plus importante. Par-là, il faut entendre une enveloppe financière plus importante pour négocier.
Selon les syndicats, dans l'état actuel des discussions, il resterait au moins 250 licenciements, le reste pouvant être absorbé par des reclassements et des prépensions. Mais dès le départ, les organisations syndicales ont annoncé qu'elles voulaient éviter tout licenciement. Et c'est l'enjeu de ces négociations : limiter au maximum la casse sociale.
Direction et syndicats se reverront en principe à partir de 10h. En principe car tout dépend de la réponse du patron des plat carbone Europe. Dans un second temps, à 15h30, une autre réunion est prévue à Namur avec les représentants du gouvernement wallon. Il s'agira là de travailler sur le plan industriel de l'entreprise.
Olivier Thunus
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