mercredi 21 décembre 2011

De qui se moque t'on ???


Xavier Bertrand : "Pour certains salariés, le chômage partiel peut être une solution"


publié le 21 décembre 2011 à 11:25
Xavier Bertrand, ministre du travail , dans ses bureaux rue de Grenelle le 19 décembre.Xavier Bertrand, ministre du travail , dans ses bureaux rue de Grenelle le 19 décembre.
Alors que le chômage a atteint un nouveau record en octobre, l'Elysée a annoncé la tenue d'un sommet sur l'emploi le 18 janvier 2012. Xavier Bertrand, ministre du travail, défend la politique de l'emploi du gouvernement.

Depuis votre retour au ministère en novembre 2010, on vous a beaucoup entendu les premiers mois quand vous espériez ramener le taux de chômage en-dessous de 9 % et peu entendu depuis le printemps. Qu'avez-vous fait ?
Xavier Bertrand : Cessons de considérer que le chômage est un problème franco-français. A part l'Allemagne qui voilà dix ans a fait les plus importantes réformes sur le marché du travail dans toute l'Europe, quasiment partout, le nombre de chômeurs a augmenté : de 31 % en France, mais aussi de 43 % aux Pays-Bas, de 51 % au Royaume-Uni, de 115 % en Espagne et en moyenne de 41 % dans l'Union européenne.
On le sait : lorsque la croissance économique fait défaut, le chômage naturellement progresse. Depuis le début de l'année, les entrées en formation, les contrats aidés et la nouvelle approche territoriale de l'emploi nous ont permis d'éviter une véritable explosion du chômage. J'ajoute que la situation des jeunes s'est améliorée même très légèrement. Fin novembre, les entrées en alternance ont augmenté de 8,3 %, ce qui nous fait 24 000 jeunes préservés du chômage !
Les syndicats estiment que la politique de l'emploi a été vidée de sa substance...
Ce n'est pas vrai. Et ce n'est pas ce qu'ils me disent. Je note que ce n'est d'ailleurs pas de la part des responsables politiques de l'opposition que les propositions pour l'emploi abondent. Entre le contrat de génération de François Hollande qui est tout sauf une bonne idée, qui coûte les yeux de la tête et dont on ne sait pas s'il va le garder ou continuer à le rapetisser et les emplois jeunes de Martine Aubry que M. Hollande a soigneusement remisés dans l'arrière-boutique des souvenirs oubliés du PS, on ne peut pas dire qu'on soit embarrassé par les propositions de la gauche ! Nous, nous agissons.