dimanche 16 septembre 2012

Conflit entre syndicats et direction à ArcelorMittal Liège: 2.000 emplois supprimés?


La situation était très tendue ce vendredi au siège de la direction d'Arcelor Mittal à Liège. Des négociations ont eu lieu entre les syndicats et la directeur, mais elle ont dû être interrompues.

De vives tensions se font sentir ce vendredi soir au sein du groupe ArcelorMittal à Liège. Il y a près d'un an, la direction annonçait la fermeture de la phase à chaud et la perte de 581 emplois. Depuis la procédure Renault a été enclenchée, mais les syndicats ont introduit des recours. Samule Ledoux Bonsoir, face au blocage de la situation, la direction lance un véritable ultimatum aux syndicats ?
La direction menace
La direction d’ArcelorMittal Liège a imposé un dernier ultimatum et menace les travailleurs. Si aucun accord n’est trouvé rapidement et si les différentes délégations n’acceptent pas la phase Renault, la direction a déjà annoncé qu’elle supprimera les 538 millions d’euros d’investissement prévu dans les prochaines années. Elle bloquera également la phase à froid à Liège.

Perte de 2.000 emplois
Cette fermeture serait synonyme de la fin de la sidérurgie du bassin liégeois et de la perte d’environ 2.000 emplois. Les syndicats sont en colère. "Je trouve ça totalement inadmissible de mettre les travailleurs au pied du mur, avec des menaces et du chantage, et ça on ne peut pas l’accepter. Ce que nous voulons, c’est négocier un plan industriel et le meilleur volet social qui puisse exister pour les travailleurs. On est prêt à se mettre autour de la table. La direction, avant de commencer à discuter, veut établir un accord où l’on a un costume très serré", a indiqué David Camerini, président de la délégation CSC ArcelorMittal Liège, au micro de Samuel Ledoux pour RTL TVI.

Les travailleurs lésés
Même son de cloche du côté de la FGTB Métal Liège. "La seule chose qui est sûre, c’est que si on accepte un accord tel qu’il est aujourd’hui, les travailleurs que nous représentons seront complètement lésés parce que nous n’aurons aucune possibilité de pouvoir négocier sereinement le schéma industriel et le plan social", a expliqué Jean-Luc Lallemand, le vice-président.
Reprise des négociations lundi
La réunion a été suspendue peu après 19h car les négociations étaient difficiles et tendues, "et l’on a préféré couper court aux négociations", a précisé Samuel Ledoux. Tout le monde devrait se revoir ce lundi pour un bras de fer qui s’annonce difficile entre les syndicats et la direction d’ArcelorMittal Liège.

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