mercredi 13 juin 2012

Affaire classée sans suite pour Edouard MARTIN

La plainte contre le sidérurgiste Édouard Martin, convoqué hier chez les policiers, a été classée sans suite quelques minutes après la fin de l’audition.




Édouard Martin, figure de proue du combat des ArcelorMittal de Florange, n’a pas fait de vieux os, hier, au commissariat de police de Thionville.
Entendu dans le cadre d’une plainte (lire RL de lundi) déposée contre lui par la Société des autoroutes du Nord et de l’Est de laFrance (Sanef), le sidérurgiste, arrivé à 10h dans le bureau du policier chargé de l’entendre, savait, dès 10h30, que son dossier venait de faire l’objet d’un classement sans suite.
Une orientation judiciaire éclair. Autrement dit, à peine le temps pour le fonctionnaire de police, qui venait d’enregistrer le procès-verbal d’audition, d’effectuer un très rapide compte-rendu téléphonique au parquetier d’Île de France ayant reçu la plainte et de retrouver le mis en cause sur le parvis de l’hôtel de police pour lui apprendre la nouvelle. Avec la presse et un comité de soutien orange pour témoins.
« J’ai tout reconnu sauf la dégradation »
Un parfum de téléréalité improvisée qu’a moyennement apprécié le premier concerné. « On me dit que la Sanef a déposé une plainte contre moi, que je dois me présenter ici ce matin, qu’on me réclame 550 € de manque à gagner à l’heure ainsi que la réparation d’une barrière de 250 € que nous n’avons jamais détériorée », assure Édouard Martin.
La barrière du péage de Courtevrault, la première en direction de Metz et que plusieurs sidérurgistes, de retour du QG de campagne de Nicolas Sarkozy il y a deux mois, avaient levée, exonérant ainsi de la petite taxe les usagers de l’autoroute. « J’ai tout reconnu, sauf la dégradation. Des policiers des RG étaient présents et peuvent l’attester. Pour le reste, j’assume mais voilà que tout s’arrête. Tant mieux, je suis évidemment satisfait. Mais tout cela démontre le ridicule de la situation, le temps que tout le monde perd avec toutes ces conneries… Pour la seconde fois ».
Le sidérurgiste et deux autres de ses collègues, visés par une plainte pour menaces de mort sur des vigiles de l’usine de Florange, ont en effet déjà été entendus dans le même commissariat il y a trois mois. Une plainte sur laquelle le procureur de la République de Thionville ne s’est encore pas définitivement prononcé.

2 commentaires:

  1. Marie Piganiol (Aurillac 15 )13 juin 2012 à 09:33

    Tant mieux mais franchement quelle perte de temps et d'énergie pour des pécadilles. En tout cas ça ne fait pas perdre le sens de l'humour d'Antoine !! Sacré Antoine !!
    Bonne chance à tous.
    Marie.

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