vendredi 27 septembre 2013

François Hollande à Florange : «Je crois à la sidérurgie en Lorraine»


François Hollande, lors de la campagne électorale, avait promis de revenir à Florange  s'il était élu. Promesse tenue pour le président de la République qui a passé la journée du jeudi 26 septembre à Florange afin de rencontrer les représentants des salariés, et d'annoncer la création d'une plateforme publique de recherche et de développement industriel pour la sidérurgie lorraine.

À sa sortie d'une rencontre avec les représentants syndicaux de l'usine ArcelorMittal, le président de la République a prononcé un court discours, dans lequel il a réaffirmé sa confiance dans l'avenir de la sidérurgie en Lorraine : 
La sidérurgie en Lorraine a un avenir aussi prometteur que son passé a été glorieux. 
Il a également à nouveau exprimé sa volonté qu'il n'y ait ni licenciements ni plan social à Florange
Il a notamment évoqué «la création d'une plateforme publique de recherche et de développement industriel pour la sidérurgie lorraine», permettant ainsi de garantir l'indépendance de la sidérurgie française, et devra préserver les savoir-faire et l'expérience lorrains. 
Ce centre de recherche aura vocation à avoir des conséquences industrielles, et sera organisé de la manière suivante :
  • un comité de pilotage associant des industriels,
  • une association des partenaires sociaux sera créée, dont le but sera de juger de la réalité de l'action de cette plateforme de recherche. 
50 millions d'euros pourront être dégagés «dès lors qu'il y aura des projets qui seront portés par les industriels». 
Et le président de la République d'ajouter : 
Je crois à la sidérurgie comme filière d'avenir. Je crois à la Lorraine. Je crois à la sidérurgie dans la Lorraine, à condition qu'on lui apporte tout le soutien nécessaire. 
Enfin, François Hollande a annoncé qu'il reviendrait chaque année à Florange afin de s'assurer «du respect des engagements qui ont été pris». 

La proposition de loi sur la reprise des sites industriels bientôt en débat à l'Assemblée nationale

Au printemps 2013, le gouvernement avait déposé une proposition de loi sur la reprise des sites industriels, concrétisation de l'engagement présidentiel «visant à redonner des perspectives à l'économie réelle et à l'emploi industriel». 
Pour rappel, cette proposition de loi prévoit : 
  • Avant de fermer un site, les groupes de plus de 1000 salariés aura l'obligation de rechercher un repreneur pour le ou les sites concernés. L'employeur devra informer le compité d'entreprise de ses démarches. 
  • Si le comité d'entreprise juge que l'employeur n'a pas respecté ses obligations, il pourra saisir le tribunal de commerce
  • En cas de refus, par l'employeur, d'une offre de reprise solide, le tribunal pourra lui infliger une pénalité allant jusqu'à 20 fois le SMIC par emploi supprimé

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