lundi 26 mars 2012

ARCELORMITTAL : La CFDT du Creusot solidaire des salariés de Florange

Le syndicat affiche clairement son soutien…


Le siège départemental de la fédération de la métallurgie de la CFDT est désormais à l'angle du boulevard Henri Paul Schneider, face à l'immeuble de la direction d'Industeel Creusot. Une véritable vitrine que la CFDT a décidé d'utiliser pour afficher son soutien aux salariés de Florange du site d'ArcelorMittal.
Avec à ses côtés, Michel Crista, Jacques Cantore et Patrick Terbeau, Christelle Touzelet, déléguée syndicale centrale et coordinatrice ArcelorMittal France, a tenu une conférence de presse pour souligner la symbolique des banderoles qui ont été affichées face au siège de la filière creusotine du groupe sidérurgique.
« Nous souhaitons apporter clairement notre soutien à nos collègues de Florange qui nous informent en permanence de leurs actions. Depuis le 16 février, ils sont dans un combat important », explique Christelle Touzelet. Elle ne manque pas de rappeler que François Hollande avait été interpellé, lors de sa venue au Creusot, sur la politique de Monsieur Mittal. Et de souligner les annonces du groupe pour le site de Schifflange au Luxembourg. « C'est comme à Florange. Les productions sont basculées sur un autre site pour le mettre en pleine capacité. Mais ce qu'il faut savoir, c'est que sur les 500 emplois, 150 sont occupés par des anciens de Gandrange ».
Le 7 mars, des élus CFDT du Creusot sont montés à Florange rejoindre François Chérèque, pour une grande journée de soutien et de dénonciation de la politique du groupe. « ArcelorMittal a de l'argent, réalise des bénéfices, avec des activités rentables, a souligné avec force François Chérèque. Les politiques de fermeture ou de suspensions d'activités sont donc inacceptables », assurent les cédétistes du Creusot. Et de rappeler que déjà 33.000 emplois ont été perdus en Europe. La CFDT a donc fait entendre sa voix et fait part de ses inquiétudes lors du dernier CE au Creusot, comme elle le fait sur tous les sites. « Il ne s'agit pas de lancer des mouvements de grève. Mais on voit bien que pour Florange, c'est un combat européen. Car il ne faut pas que Florange soit seulement symbolique. Il y a des besoins d'acier en France, en Europe. Des besoins d'aciers produits ici. Car ce sont nos emplois ».


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