vendredi 2 mars 2012

Le combat des ArcelorMittal pour sauver Florange -1-



"La plaque a peut être disparu, mais dans la mémoire des gens, c'est resté", confie Serge, 50 ans, qui travaille à l'usine ArcelorMittal de Florange depuis dix ans. "Sarkozy, il a quand même tué Gandrange, on a pas oublié, on est pas amnésiques", renchérit son collègue Vincent, 31 années d'usine (ici sur la photo). Il nous confie avoir peur de perdre son emploi. Et à 50 ans, il s'estime "trop vieux pour être reclassé ou formé et trop jeune pour être à la retraite". Au chômage partiel depuis six mois, il a vu son salaire net diminuer de 150 euros par mois sur un brut de 1800 euros.

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