mardi 1 mai 2012

Arcelormittal se tourne vers l'étranger

NEW DELHI -- ArcelorMittal concentre ses investissements sur le Canada, le Brésil et le Liberia.
En revanche, l'Inde, où ses trois projets ambitieux n'ont pas beaucoup avancé, ne figure pas ses priorités en matière d'investissements.
Le président-directeur général du numéro un mondial de l'acier, Lakshmi Mittal, a déclaré que les trois aciéries que le groupe prévoyait de construire en Inde se heurtaient toujours à des obstacles réglementaires.
"Les capitaux sont rares et nous attendons toujours les autorisations nécessaires pour nos projets en Inde", a déclaré Lakshmi Mittal à la presse dimanche. "Je suis un peu préoccupé" par les retards pris dans les projets dans l'acier.
"Je ne peux pas ignorer l'Inde et je n'abandonne pas ces projets", a affirmé le dirigeant. Il a toutefois ajouté que l'Inde n'était pas actuellement une priorité en termes d'investissements.
Lakshmi Mittal a annoncé il y a six ans que le groupe construirait deux acieries dans l'Est de l'Inde et en 2010, ArcelorMittal a déclaré qu'il en construirait une troisième dans le sud du pays.
Ces projets n'ont pas encore avancé car ArcelorMittal rencontre les mêmes problèmes que plusieurs autres projets industriels en Inde, à savoir des difficultés à acquérir des terrains, un long processus de demande d'autorisations environnementales et des retards dans l'obtention de concessions minières.
Tous ces problèmes encouragent ArcelorMittal à investir ailleurs. "Nos investissements sont actuellement focalisés sur l'expansion de nos mines existantes de minerai de fer et sur l'expansion de notre capacité dans l'acier au Canada, au Brésil et au Liberia", a déclaré Lakshmi Mittal.
Lakshmi Mittal a estimé que la crise économique mondiale de 2008 était en partie responsable du ralentissement de la croissance économique en Inde. Il s'est toutefois dit optimiste vis-à-vis de l'Inde sur le long terme.
"Ce n'est pas fini pour l'Inde. Le pays affiche une croissance continue", a observé le dirigeant, notant que le taux de croissance annuelle de 7% à 7,5% était assez élevé et envié par le reste du monde.
Il a également déclaré qu'ArcelorMittal ne craignait pas trop un ralentissement de la demande mondiale d'acier. "L'acier est un secteur cyclique. Pourtant, même en ce moment, la consommation apparente d'acier au plan mondial conserve un taux de croissance annuel de 4%", a-t-il observé.

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