vendredi 18 mai 2012

ArcelorMittal Florange: Filippetti assure que le gouvernement tiendra ses engagements

La ministre de la culture Aurélie Filippetti a assuré les salariés d'ArcelorMittal que le nouveau gouvernement tiendrait ses engagements pour sauvegarder l'emploi dans l'aciérie, vendredi 18 mai, lors d'une visite sur le site de Florange (Moselle).
"On trouvera des solutions. Des choses peuvent changerFrançois Hollande et Jean-Marc Ayrault ont pris des engagements, ils les tiendront. En travaillant avec l'intersyndicale, les élus locaux et les autres pays européens, on peut trouver des solutions", a martelé Mme Filippetti, également députée de la Moselle depuis 2007."Le gouvernement et le président de la République sont derrière les 'Arcelor", a assuré la ministre.
ENGAGEMENTS DE FRANÇOIS HOLLANDE
Lors d'une visite à Florange le 27 février, M. Hollande s'était engagé, s'il était élu, à présenter une loi qui obligerait un industriel se désengageant d'une usine française à la céder à un repreneur. Il avait aussi soutenu le projet pilote de captage-stockage de CO2 (Ulcos) conditionné à un accord de l'Union européenne qui pourrait intervenir l'été prochain.
Les métallurgistes perturbent depuis le 20 février l'activité de l'aciérie mosellane pour obtenir le redémarrage des deux hauts-fourneaux en sommeil depuis plusieurs mois. La direction assure que cette mise en veille temporaire est causée par une baisse conjoncturelle de la demande mondiale d'acier.
"ON A ÉTÉ LE CAUCHEMAR DE SARKOZY. S'IL LE FAUT, ON SERA LE TIEN"
"Aurélie, tu fais partie de celles qui nous ont suivis dès le premier jour de notre mouvement. C'est un peu nous qui sommes reconnus à travers ta nomination au gouvernement", a déclaré le leader CFDT de l'aciérie, Edouard Martin"On va te nommer porte-parole des 'ArcelorMittal' !", a-t-il souri, devant une centaine de salariés réunis sous une tente à l'entrée du site de production, qui ont longuement applaudi la ministre à son arrivée.
Le leader de la CFDT l'a toutefois mise en garde: "Si Arnaud Montebourg [le ministre du redressement productif] déconne, on t'appellera pour lui rappeler qu'on existe""On a été le cauchemar de Nicolas Sarkozy. S'il le faut, on sera le tien", a-t-il encore lancé.

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