vendredi 23 novembre 2012

Des pressions de la direction d'ArcelorMittal dénoncées

© belga.

Le SETCa en appelle au calme, chez ArcelorMittal à Liège. Le syndicat dénonce des pressions de la direction sur les travailleurs et les délégués syndicaux, suite au refus du personnel de signer son projet d'accord concernant le volet social lié au projet d'arrêt des hauts-fourneaux liégeois.
La direction avait lancé un ultimatum aux syndicats: s'ils ne signaient pas son projet pour le jeudi 22 novembre en soirée, elle entamait les licenciements. Les ouvriers ont rejeté la proposition à l'unanimité, ripostant par un blocage des expéditions dans tout le bassin sidérurgique, toujours en cours.

Les employés se sont prononcés pour moitié pour cet accord, tandis que l'autre moitié l'a rejeté. Ne récoltant pas une majorité des deux tiers, les syndicats employés ont donc refusé de signer le document, maintenant le front commun syndical avec les syndicats ouvriers. Ce vendredi matin, il semble que la direction soit en réunion pour envisager la suite des événements, apprend-on de source syndicale.

"Il y a de fortes pressions au sein de l'entreprise sur les travailleurs et les délégués syndicaux", signale Egidio Di Panfilo, secrétaire général SETCa-Liège. "C'est inacceptable. Je veux mettre la direction en garde contre ces voies de fait. Qu'elle arrête de harceler les travailleurs, cela devient insupportable. Nous avons eu deux suicides en quelques jours, dernièrement, la situation est très difficile à vivre dans l'entreprise. Je comprends que 50% des employés aient accepté cet accord, mais je suis maintenant convaincu qu'ils l'ont fait sous la pression. Il est hors de questions de signer quoi que ce soit dans ces conditions ! ." Les syndicats réitèrent leur appel un appel au gouvernement wallon.

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